27 mai 2010

CAMARGUE





Jeudi, la Camargue en safari-photos à bord d’un 4x4 Land-Rover. Et croyez-moi il faut avoir un tel véhicule pour passer dans les chemins où nous sommes passés. Des paysages superbes de rizières, de champs de blés, de vergers et de paturages pour les chevauz et les taureaux. Une grande partie de la Camargue est maintenant une réserve protégée. On y fait beaucoup d’agriculture et d’élevage de taureaux espagnols pour les corridas, mais aussi de taureaux camarguais pour les courses camarguaises où on ne tue pas le taureau. On attache à ses cornes des cocardes que les coureurs doivent essayer de capturer avec des crochets. Des prix sont attribués selon la couleur de la cocarde et de sa proximité du bout de la corne, des prix valant des centaines d’euros, allant même jusqu’à 5,000 euros lorsqu’on parle de coureurs professionnels.. Les chevaux sont libres dans les champs, mais ne sont pas à l’état sauvage. Ils appartiennent à de grands propriétaires terriens. Ils sont noirs ou bruns lors de la naissance, mais plus ils veillissent, plus ils deviennent blancs. On a vu également beaucoup d’oiseaux et surtout des flamands roses, qui se nourrissent de petites crevettes qui vivent dans l’eau salée seulement, ce dont est recouvert la Camargue. C’est en effet un marais salain. Afin de cultiver la terre qui renferme beaucoup de cette eau salée, on y plante le riz lorsque la terre est sèche, et on la recouvre d’eau douce pompée du Rhône, qui reste au dessus de l’eau salée. Après trois ans de culture de riz, la terre est moins salée et on peut cultiver d’autres plantes comme le blé, la pomme de terre, les asperges, etc. Mais pas plus d’une récolte car la terre redevient salée, et on doit replanter du riz pour les 3 prochaines années. En Camargue les fermes sont appellées des “mas”, et les cowboys sont des “gardians”. Ils habitent des petites maisons comme celle que vous pouvez voir dans la photo 4. Les toits sont faits de roseaux qui poussent en abondance. Dernier après-midi à Arles, car je quitte demain matin pour une dernière nuit à Avignon.

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